De Marrakech à Casablanca en passant par Essaouira, poursuivons ce retour aux sources profondes des rythmes et cette quête des liens spirituels qui unissent les cultures arabes, juives, berbères et occidentales.
A Marrakech, des femmes ornent de motifs décoratifs lumineux des vases d'argile vernis tendus d'une peau de chèvre. Des troupes de musiciens unissent leurs voix, crécelles, "bendirs", dans un rituel qui dure toute la nuit.
Sur la Place Djema El Fnaa ou dans l'intimité d'une fête privée, il n'est pas rare d'assister à une danse d'homme travesti en femme, comme l'exige la tradition.
A Essaouira, ville berbère, juive, gnaoua et soufie, les danseurs de la confrérie des Hamacha entrent en transe au son des tambours et des flûtes en roseau, tandis qu'à Casablanca, l'amitié et le plaisir rassemblent un groupe d'artistes, de musiciens et leurs invités...
La fête de Achoura fête inter-religieuse Dixième jour du mois de Mouharram, premier mois du calendrier musulman, on y célèbre, à l’origine, la libération des enfants d’Israël, du joug de Pharaon, mais aussi le repentir d’Adam chassé du Paradis.. |